Bord d'un sentier

Sho releva les yeux et croisa la fleur du regard. Il esquissa un mini sourire et l'attrapa délicatement, frôlant les doigts de Mido au passage.

"- ... Si ... je veux bien ..."

Gardant la fleur en main, il attrapa de l'autre celle de Mido et releva le menton, très digne.

Madoka ne pu s'empêcher d'embrasser Sho alors qu'il relevait le menton d'un air qui ne lui allait pas du tout.
Mais Sho était toujours mignon.
Ils commencèrent à avancer dans le chemin main dans la main et Madoka reprit la parole.

"Alors, comment se sont passés tes vacances?" demanda t-il.

"- Ben ... comme toutes les vacances ... reposantes et fatiguantes à la fois ..."

Il avait fait beaucoup de sport, surtout pour arriver au niveau de Jun, son rival destiné. Mais maintenant il avait mal partout et c'était pas malin.

"Ah, et qu'est-ce que tu as fait comme ça pour te fatiguer?" demanda Madoka.

"Me dit pas que tu as encore pris des cours particuliers pour battre Jun en Maths?" =_=

"- Je le bats déjà ... une fois sur deux ... enfin, c'est déjà ça ..."

Il soupira en tortillant la fleur dans ses doigts et haussa les épaules.

"- J'ai juste fais du sport ... beaucoup hein, c'est pas un peu de sport qui me fatigue !"

Madoka leva un sourcil.

"Pas que je te décourage à faire du sport, hein, mais.... Je suis sceptique, d'habitude tu évites tout effort physique trop intense."
Il sourit d'un air taquin.

"D'ailleurs, je me suis toujours demandé comment tu gardais la ligne avec toutes les cochoneries que tu manges. Alors, d'où vient ton intérêt soudain pour le sport?"

"- Comment ça, je mange très sain et équilibré >_< ... et je suis très sportif ... enfin, ça dépend des sports ..."

Il s'avança de quelques pas et croisa les bras sur son torse, la mine boudeuse.

"- C'est juste que ... dans l'optique de la réalisation finale que je me suis fixé ... je me dois d'élever mon pourcentage de reussite dans chaque matière au dessus de 90% ... et le sport ... ben ... c'est la que le bas blesse ..."

"Laisse moi deviner, cet objectif final c'est battre Jun, je me trompe?" fit madoka en tournant la tête de droite à gauche.

"enfin.. J'imagine que c'est une bonne rivalité, mais il ne faudrait pas t'épuiser. Pour le sport, si tu veux, je peux t'aider. Et en parlant de matière, j'aurais bien besoin d'aide en maths si tu veux bien m'aider." fit Madoka en reprenant le sentier le bras posé affectueusement sur la hanche de Sho.

"J'crois que j'ai vu des thermes tout à l'heure, ça te dit d'y aller? C'est bon pour les muscles douloureux."

Parce que vu que Sho ne faisait jamais de sport, il devait avoir des courbatures de la mort qui tue.

"- Mes muscles vont très bien ... mais ... d'accord ..."

Il avait vraiment la flemme de bouger, et de se bouger, c'était phénoménal, ce jeu ne lui réussissait pas vraiment.

"- Je t'aiderai aussi, pour les maths ... je suis si doué apres tout !"

Madoka se contenta de rire en pat patant la tête de Sho.

"Mais oui, tu es un génie" dit il.

Au vue de la démarche peu enjoué de Sho, Madoka le souleva une main sur les genoux et l'autre sous son dos.
Sho était vraiment un poids plume et Madoka sentait à peine son poids.

"Allons y Princesse." dit il en souriant

(sortent)

Yumeka stoppa ses pas et lâcha un soupir las, se rendant compte que sur le chemin, il s'était à nouveau perdu dans ses pensées. Regardant silencieusement autour de lui, il remarqua un sentier pas loin et s'en approcha lentement, nullement troubler par le fait qu’il ne savait absolument pas où il était. L'endroit était tranquille, c'était le moins qu'on puisse dire et cela lui suffisait pour s’y sentir bien.

"...Fait chaud..." Remarqua t'il en regardant le ciel.

Celui-ci était dégagé de tous nuages et laissait les rayons du soleil taper fortement. Le châtain alla s'installer sous l'ombre d'un arbre, restant près du sentier pour ne pas se perdre d'avantage. Il avait les jambes en coton à force de marcher pendant des heures, sans s'en rendre compte, et une pause ne serait pas de refus. Doucement, il s'installa dans l'herbe fraîche et s'y allongea. Le jeune homme retira la casquette qu'il gardait constamment sur la tête pour s'en servir comme oreiller. Il se tourna sur le côté et laissa ses mains reposer près de son visage. Ses paupières se fermèrent lentement et il savoura le calme et la fraîcheur de l’herbe restée à l’ombre. Rapidement, il commença à somnoler.